© Caneva
Ne pas confondre !
Il est possible de rencontrer deux lézards aux couleurs et allure très proches. Le Lézard vivipare fréquente les zones humides, tandis que notre Lézard des murailles est attiré par les lieux secs et ensoleillés.
Le roi du bain de soleil
Le Lézard des murailles affectionne les vieux murs des habitations, les zones de falaise ou de roche nue, où il peut passer jusqu’à 90 % de son temps à se chauffer.
Régime varié
Espèce au régime alimentaire varié (araignées, insectes divers, escargots, fruits), il peut à l’occasion être cannibale.
Réveillé par un rayon de soleil
Dès les premiers redoux de février, les femelles s’exposent au soleil pour se chauffer et activer leur système reproducteur. Puis, les mâles s’activent à leur tour et s’empressent de chercher une partenaire pour s’accoupler.
Des œufs à la douzaine
Il y a chez cette espèce deux périodes de reproduction au cours desquelles les femelles pondent en moyenne 6 œufs qu’elles installent dans un trou ou sous une pierre bien exposée. Les jeunes lézards en sortent au bout de 6 à 11 semaines.
Et en Côtes d’Armor ?
En Bretagne, il est relativement bien représenté à l’exception d’une zone centrale orientée est-ouest, des Landes du Méné au Léon. Cette répartition est assez logique du fait que cette zone combine à la fois les plus basses températures de juillet et le plus faible nombre d’heures d’ensoleillement annuel. Les affleurements rocheux du littoral nord armoricain et de la vallée de la Rance lui sont par contre particulièrement favorables.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).