© Thomas Dubos
La cape de Dracula…
Au repos, cette chauve-souris est suspendue la tête en bas et ses ailes repliées sur son corps lui confèrent une allure de petit Dracula avec sa cape fermée !
…mais de toutes autres habitudes alimentaires !
Dans l’imaginaire collectif, les chauves-souris sont souvent synonymes de vampires assoiffés de sang. Il faut rappeler qu’aucune espèce présente sur notre continent ne consomme de sang. Pour le Grand Rhinolophe, l’alimentation est surtout composée d’insectes, avec une préférence pour les papillons.
Un drôle de nez bien utile !
Les rhinolophes sont reconnaissables à leur nez en forme de fer à cheval. Cet appendice est fort utile puisque c’est lui qui émet les ultrasons permettant à notre chauve-souris de repérer ses proies.
Laurel et Hardy
Deux espèces de Rhinolophe à l’allure très semblable sont présentes en Bretagne : le Grand Rhinolophe et le Petit Rhinolophe. Si vous observez l’une ou l’autre de ces espèces rares et protégées, n’hésitez pas à contacter les spécialistes du Groupe Mammalogique Breton : www.gmb.bzh
Ne pas déranger !
En hiver, les rhinolophes peuvent hiberner dans une cave, une grotte, un blockhaus… Mais attention ! Les réveiller peut leur être fatal. Un des premiers signes visibles de dérangement est un tremblement de l’animal. Il faut alors s’éloigner au plus vite !
Et en Côtes d’Armor ?
Le Grand Rhinolophe n’est pas réparti de manière homogène dans le département. Le centre-ouest des Côtes d’Armor est quasiment vierge d’observations. Le littoral (et ses nombreuses cavités souterraines) concentre les gites d’hibernation tandis que les principaux gites de mise bas se trouvent au bord de la Rance, de l’Arguenon et du Léguer.
N’hésitez à nous transmettre vos observations.
Plus d’informations sur les mammifères.