Des pieds sur la tête
Comme tous les membres du groupe des mollusques céphalopodes, la seiche commune possède un pied qui part de la tête ! Ce pied se divise en 10 tentacules munis de ventouses, 2 longs rétractables et 8 courts.
Une technique redoutable
La seiche chasse à l’affut des alevins, crevettes, crabes, gastéropodes et autres céphalopodes. Fondue dans son environnement, la seiche projette ses deux tentacules longs pour ventouser sa cible puis l’achemine à sa bouche grâce à ses tentacules courts. Après injection de salive toxique, elle découpe sa proie à l’aide de ses mâchoires cornées, en forme de bec de perroquet inversé.
Un vrai caméléon
En étirant ou contractant des cellules spécialisées de la peau, appelées chromatophores, la seiche est capable de changer de couleur pour déstabiliser une proie, échapper à un prédateur ou encore communiquer avec ses congénères.
Armée face aux prédateurs
Pour fuir un prédateur, la seiche peut également effectuer une marche arrière rapide, en expulsant brusquement l’eau accumulée dans sa cavité ventrale. Elle peut aussi projeter de l’encre noire pour couvrir sa fuite.
De bons indices de présence
Objets familiers de nos plages, les os de seiche correspondent en fait à la coquille interne calcaire de l’animal. Moins connues, les pontes de seiche sont tout aussi caractéristiques : constituée d’œufs noirs, terminés en pointe et attachés les uns aux autres, la ponte ressemble à une grappe de raisins !
Et en Côtes d’Armor ?
L’espèce est signalée sur les estrans costarmoricains, aussi bien à l’ouest qu’à l’est du département. On la rencontre souvent sur des fonds meubles (sable, graviers), dans les herbiers ou parmi les algues.
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