Mâle et femelle
Un même rameau peut accueillir des fleurs mâles et des fleurs femelles. Les fleurs mâles prennent la forme d’épis pendants, appelées chatons. Bien plus discrètes, les fleurs femelles ressemblent à de simples bourgeons. Au moment de la floraison, on y distingue de minuscules tentacules écarlates mais il faut vraiment prêter l’œil pour les distinguer. Après avoir capté quelques grains de pollen, les fleurs femelles se transformeront en noisettes, bien plus visibles des gourmands !
Une floraison précoce
Les chatons apparaissent avant l’hiver, ils sont alors marrons et compactes. En fin d’hiver, avant le retour des feuilles, les chatons verdissent et se détendent, libérant ainsi une grande quantité de pollen. Cette floraison en février, voire en janvier, ouvre le printemps des arbres.
Un bon indice de présence
Les noisettes sont très prisées de certains mammifères. Chacun s’attaque à la coque à sa manière ! l’ouverture est bien ronde, avec un bord interne parfaitement lisse, c’est l’œuvre du muscardin. Avec une ouverture plus irrégulière et des traces de dents sur les bords externes et internes, il s’agit d’un Mulot ou d’un Campagnol. Une coque fendue en deux, c’est la marque de l’Écureuil.
Laisser entrer le soleil
Le Noisetier apprécie la lumière. Il s’épanouit dans les taillis, les haies et les friches. Au sein des forêts feuillues ou mixtes (mélange de feuillus et de résineux), on le retrouve dans les sous-bois suffisamment éclairés et dans les lisières et clairières forestières.
Et en Côtes d’Armor ?
L’espèce est omniprésente dans les vallons et sur les versants frais, ainsi que dans les bois alluviaux, sur sols neutres à faiblement acides.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).