Suite aux 3 journées de terrain effectuées les 21, 22 et 23 août, les mesures des bivalves au laboratoire ont permis d’analyser comment se porte le gisement de la baie de Saint-Brieuc.
Les bivalves
Depuis 12 ans, l’évaluation des différentes espèces de mollusques bivalves permet de mettre en évidence d’importantes variations interannuelles d’effectifs et de biomasses (l’ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d’énergie (INSEE)). C’est notamment le cas pour la coque, la telline et la donace. Malgré des variations très importantes, l’abondance totale des bivalves varie peu et reste fortement dépendante des densités de coques. En 2023 et 2024, cette biomasse diminue en lien avec une surmortalité des coques âgées de 2 et 3 ans.
Zoom sur les coques
La production de naissain (jeunes coques) en 2021 est la plus forte jamais enregistrée depuis 2001 (3,8 fois supérieur à la moyenne), ce qui laissait présager une forte augmentation de coques de taille autorisée à la pêche (2,7 cm) dès 2023. Mais une surmortalité a été observée à partir de l’été 2023 et s’est poursuivie en 2024. Si ces phénomènes ne se reproduisent pas, une légère hausse de la production est attendue en 2025, mais les niveaux resteront faibles.
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