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Un ver avec des pattes ?

Les vers luisants font partie de l’ordre des coléoptères. Parmi les dix espèces recensées en France métropolitaine, Lampyris noctulica est la plus fréquente. Leur corps est constitué de segments aplatis et bruns. Bien plus petit, le mâle possède des ailes tandis que la femelle est aptère. Cette dernière conserve une apparence larvaire au stade adulte, pouvant faire penser à un ver, mais avec ses trois paires de pattes à l’avant, pas de doute nous sommes bien chez les insectes.

 

Des balises dans la nuit

Dépourvue d’ailes, la femelle attire les mâles grâce à une lumière continue émise au niveau des derniers segments de son abdomen. Cette bioluminescence est générée par une réaction chimique entre trois molécules, (la luciférine, la luciférase et l’oxygène) au sein de son organisme.

 

Recherche herbes hautes avec vue dégagée

Le ver luisant affectionne les herbes hautes et les broussailles des jardins, prairies, haies ou friches, en conditions plutôt humides. Les femelles ont besoin de zones ouvertes mais non fauchées pour attirer leurs prétendants. A la belle saison, les tondeuses sont donc à utiliser avec parcimonie !

 

Hiver larvaire

La reproduction peut débuter dès les premières nuits chaudes de juin. Les œufs sont déposés à même le sol ou sur la végétation. Les adultes ne vivent que quelques semaines tandis que les larves passent l’hiver enterrés dans le sol, ou cachés dans des recoins frais et humides.

 

Concurrence déloyale

Les vers luisants connaissent un déclin important en raison de la pollution lumineuse, y compris dans nos jardins, des pesticides et d’un entretien trop soutenu de nos espaces privés et publics.

 

Et en Côtes d’Armor ?

Comme ailleurs en France, les vers luisants sont visibles de mai à septembre, environ une heure après la tombée de la nuit. Leur répartition est globalement mal connue. Pour y remédier, nous sommes tous invités à partager nos observations auprès de l’Observatoire des Vers Luisants & Lucioles : www.asterella.eu

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur les invertébrés.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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