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Aïe !
Le Prunellier se reconnaît facilement à ses épines dont le piquant peut parfois surprendre lors de nos balades ! Il se différencie de l’aubépine par ses fleurs apparaissant avant les feuilles et son écorce noirâtre, qui lui vaut d’ailleurs le surnom d’épine noire.
Un pionnier
Le Prunellier est un arbuste dit pionnier, qui peut être observé au niveau de fourrés préforestiers ou littoraux, sur des talus ou encore au sein de sous-bois peu denses.
Une précieuse ressource au sortir de l’hiver
Considéré comme un arbuste envahissant par certains, le Prunellier est une espèce locale qui a toute sa place dans nos paysages. D’ailleurs, sa floraison précoce en mars-avril intéresse fortement les insectes qui s’activent au sortir de l’hiver, période où les ressources alimentaires se font rares.
De nombreux usages
Teinture, bois d’œuvre ou de chauffage, confection de cannes robustes, porte-greffe… Autrefois, son bois était très utilisé. Aujourd’hui, les connaisseurs cueillent toujours ses fruits après les premières gelées pour croquer ce fruit d’automne ou en faire des liqueurs. Là encore, le Prunellier aide la faune sauvage en fournissant des baies jusqu’au début de l’hiver.
Créons des haies sauvages
Le Prunellier est le candidat idéal pour une plantation de haie constituée d’espèces locales. Quasi absentes des jardineries, les essences indigènes offrent pourtant de nombreux avantages : meilleures alliées de la faune locale, elles s’intègrent parfaitement dans le paysage, sont plus résistantes aux maladies, et ne nécessitent ni arrosage, ni apport d’engrais, ni traitement. La marque « Végétal local » garantit l’origine locale des plants : toutes les informations sur www.vegetal-local.fr.
Et en Côtes-d’Armor ?
Le Prunellier est présent sur l’ensemble du territoire costarmoricain, mais sa présence est moins marquée dans certains secteurs en raison de l’arasement des talus opéré dans le cadre du remembrement des parcelles agricoles.
N’hésitez à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).
