Nous relayons la pétition portée par l’association Refrac’Terre contre l’extension de la mine de Glomel par la multinationale IMERYS. La pétition a déjà été signée par Eau & Rivières Bretagne, FNE Bretagne, et par FCBE (Forum Centre Bretagne Environnement). Nous vous invitons à signer cette pétition.
Il est également possible de laisser un avis en ligne sur l’enquête publique :
Participer à la consultation publique
Consulter le guide pour contribuer à la consultation
Vous y retrouverez également la contribution de l’association Refrac’Terres qui demande des études complémentaires – contribution n°173.
Crédit : Association Réfrac’Terres
A Glomel, dans les Côtes d’Armor, la multinationale IMERYS exploite depuis 50 ans un site minier d’andalousite (un minéral réfractaire) de 265 hectares et demande une autorisation pour ouvrir une quatrième fosse d’extraction. Seuls 5 % en moyenne des volumes extraits sont commercialisés, le reste est stocké sur place, dans des verses et dans les anciennes fosses.
Cette extension aggraverait des pollutions et nuisances déjà présentes :
- La carrière, implantée en tête des bassins bassins versants du Blavet et de l’Ellé, a déjà entraîné la destruction de plus de 40 hectares de zones humides et de plusieurs cours d’eau. L’extension de la fosse 4 aboutirait à la destruction des zones humides de Kerroué.
- Aucune des fosses existantes n’est étanchéifiée, ce qui cause un risque de pollution des eaux souterraines par infiltration, idem pour les eaux de pluie pénétrant dans les verses. Il en sera de même pour la fosse 4 en projet.
- La pollution de l’air par les poussières générées par l’usine, les verses de stériles et les résidus de traitement seraient augmentés.
- La destruction de dizaines d’hectares de milieux naturels impactera fortement les conditions de vie des espèces et leur circulation (la carrière constitue déjà une barrière étanche qui rompt les corridors écologiques)
- Si la fosse 4 se réalisait, deux verses atteindraient 300m, autant que les points culminants du Morbihan et des Côtes d’Armor situés à proximité (Minez Du et Calotte St Joseph)
Pour justifier son activité, IMERYS invoque le maintien et la création d’emploi. Ce chantage à l’emploi démontre une vision court-termiste de l’économie locale et pourrait laisser penser qu’écologie et emplois s’opposent. Il est en réalité temps de penser la transition écologique et sociale ensemble, et sur le long-terme : pour des emplois aujourd’hui ET demain, sur une planète vivable et pourvoyeuse de terres agricoles et d’eau saine pour toutes et tous, nous devons refuser l’extension nocive de la mine de Glomel.