© Pierre-Alexis Rault
Héron des mares, Héron des champs
Reconnaissable à son allure et ses belles mensurations (une taille de près d’un mètre et une envergure d’environ 1,80 m), le Héron cendré fréquente aussi bien les marais, le littoral, les mares et les champs.
Pêcheur et chasseur
Connu pour ses talents de pêcheur (poissons, amphibiens, écrevisses…), il est aussi un excellent chasseur et laisse peu de chance aux mulots et autres musaraignes lorsqu’il fréquente les prairies.
Peu partageur
Bien qu’habitué à vivre en colonie et à partager la « héronnière », il n’en est pas de même pour les zones de pêche, où chacun défend son pré carré.
Un partenaire chaque année
En général, chez les oiseaux de grande taille, mâle et femelle sont unis pour la vie. Le Héron cendré, lui, préfère changer de partenaire tous les ans.
Pourtant tout avait bien commencé
Avant de former un vrai « couple », des séances de séduction et de parades nuptiales ont lieu. Une fois appariés, les adultes verront leurs couleurs, notamment du bec et des pattes, s’intensifier.
La loi de la nature
Le taux de survie des jeunes au nid n’est pas très élevé et peut s’expliquer par l’appétit féroce de certains par rapport à d’autres. Les adultes régurgitent la nourriture et laissent les petits se servir. Lorsque les morceaux sont trop gros, l’adulte les refait passer dans son estomac afin que les sucs digestifs produisent à nouveau une bouillie nourrissante.
Et en Côtes d’Armor ?
Dans le département, le Héron cendré est une espèce communément observée sur le littoral et dans les terres en dehors de la saison de reproduction, mais reste un nicheur récent et très localisé (Trébeurden, Pleumeur-Bodou…).
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).