© Canva

 

Facile à reconnaitre…

En Bretagne, cette belle araignée peut difficilement être confondue avec d’autres espèces. Sa coloration générale est variable, du beige au brun en passant par le roux, mais son abdomen arbore de petites taches blanches qui forment une croix caractéristique, évoquant un diadème. Plus d’excuses pour oublier son nom !

 

… et à observer

L’Épeire diadème colonise tous les milieux permettant de tisser une toile assez grande, allant du sol jusqu’à 1,5 à 2 m de haut. On la rencontre toutefois plus rarement dans les milieux très secs et les forêts denses. Souvent au centre de sa toile géométrique dans l’attente d’un bon repas, elle s’observe facilement. C’est l’une des araignées les plus communes dans nos jardins.

 

Chasse au tout venant

Sa grande toile permet de capturer une grande diversité d’insectes volants. Notre chasseuse sédentaire emmaillote et consomme rapidement les grosses proies, et délaissent temporairement les plus petites comme les pucerons.

 

Reine du recyclage

Incapable de réparer sa toile, l’Épeire diadème doit la reconstruire très régulièrement. Elle ingère alors les éléments de la toile endommagée, mais aussi les petites proies restées accrochées, ce qui lui fournit l’énergie nécessaire pour confectionner un nouveau piège.

 

La pleine saison des observations

L’Épeire diadème ne vit généralement qu’une année. Les mâles sont visibles de fin août à septembre et les femelles de septembre au début de l’hiver. A l’automne, après une longue parade et un accouplement risqué pour le mâle, la femelle pond des centaines d’œufs dans un cocon protecteur, qu’elle dissimule dans la litière du sol.

 

Un, deux, froid, partez !

Les embryons ne se développent ensuite que s’ils ont subi une période suffisante de froid. Cela évite les éclosions précoces en cas de redoux au cœur de l’hiver, souvent fatales pour les petits lorsque le froid revient. Les jeunes araignées s’échappent du cocon au printemps (mai) et restent groupées quelques jours avant de se disperser.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur les invertébrés.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

Share This