© Pierre-Alexis Rault
Pas d’Aspic en Côtes d’Armor !
Parmi les 4 espèces de Vipères que l’on rencontre en France, seule la Vipère péliade est présente en Bretagne. Donc, si vous entendez parler d’Aspic dans notre région, c’est une méprise !
Sur leur 31
Peu de temps après leur sortie d’hibernation et juste avant le début de la période de reproduction, les mâles changent de peau, comme s’ils souhaitaient mettre toutes les chances de leur côté en se mettant sur leur 31.
Combat
Il peut arriver que deux mâles courtisent la même femelle. Un combat, souvent apparenté à une danse, en découle. Le vaincu ira tenter sa chance ailleurs…
Mise bas
Pendant la période de gestation, les femelles s’exposent au soleil pour réchauffer leur corps et ainsi favoriser le développement des futurs vipéreaux. Les mises-bas, qui comptent en moyenne 7 petits, s’échelonnent de la fin de l’été au début de l’automne. Dès leur naissance, les jeunes sont indépendants.
Régulatrice de rongeurs
Ce serpent se nourrit essentiellement de micromammifères, comme les Musaraignes, Mulots et autres Campagnols, et à l’occasion d’Amphibiens ou d’Oiseaux.
Belle longévité
La durée de vie d’une Vipère péliade est d’une vingtaine d’années, avec un record connu de 33 ans !
Et en Côtes d’Armor ?
L’espèce est encore largement répandue en Côtes d’Armor et en Bretagne mais a fortement régressé à l’échelle nationale et connait une dynamique inquiétante. La Bretagne a une forte responsabilité pour sa conservation puisqu’elle abrite l’un des principaux noyaux de populations de France métropolitaine.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).