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Un peuplier indigène

Contrairement au Peuplier blanc d’origine méridionale et introduit il y a fort longtemps, le Tremble est un peuplier indigène : il est spontané en Bretagne. Le Peuplier blanc et le Tremble se sont hybridés pour donner le Peuplier grisard.

 

Le charme du Tremble

Élancé et lisse, son tronc affiche un beau gris-vert. Avec l’âge, l’écorce des parties basses se crevasse et s’assombrit. Ses feuilles sont arrondies, terminées en pointe et irrégulièrement dentées. A l’automne, elles prennent une belle couleur jaune d’or qui enchante le paysage.

 

Un nom tout trouvé

Portées par un long pétiole fortement aplati, à la fois souple et résistant, ses feuilles tremblent et bruissent au moindre souffle de vent. Arbre maudit condamné à trembler, arbre médisant qui ne se tait jamais ou arbre guérisseur des maladies causant des tremblements, ce mouvement des feuilles a inspiré de nombreuses croyances.

 

Des sexes séparés

Chez le Tremble, les individus sont mâles ou femelles. Brunes chez les mâles et vertes chez les femelles, les fleurs, appelées chatons, sont pendantes et apparaissent avant les feuilles. Le Tremble se reproduit par voie sexuée et aérienne, grâce à une pollinisation par le vent, mais aussi par voie végétative et souterraine, en émettant de nombreux drageons.

 

A cœur tendre rien d’impossible

Arbre de pleine lumière résistant au vent, le Tremble est une espèce pionnière : il colonise parmi les premiers un milieu donné. Il affectionne donc les terrains ouverts mais s’observe également en forêt, au sein des coupes, lisières et clairières. Son bois tendre est notamment recherché pour la fabrication de pâtes à papier et d’allumettes.

 

Et en Côtes d’Armor ?

Le Tremble est très commun dans le département, sur le littoral comme à l’intérieur des terres. On le rencontre généralement dans des espaces exposés, sur sols argileux ou sablonneux.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur la flore.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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