© François Hémery
Facile à reconnaître ?
Le Pinson des arbres fait partie de ces oiseaux que l’on observe fréquemment dans les jardins, et bien que les mâles soient facilement repérables à leurs couleurs chatoyantes, les femelles plus ternes sont parfois confondues avec les moineaux.
Un cousin venu du Nord
En hiver, il est possible d’observer une deuxième espèce de Pinson, venue des contrées nordiques pour hiverner sous nos latitudes plus clémentes. Les ornithologues ont choisit la simplicité en le dénommant Pinson du Nord.
Trahi par son chant
Cela peut paraître incroyable mais le chant du Pinson présente des particularités locales, comparables à des dialectes chez l’humain. Ainsi, un Pinson breton ne chantera pas tout à fait comme un Pinson provençal ! Les chercheurs utilisent même cette particularité pour reconstituer les mouvements de populations.
Plus nombreux en hiver
Les populations bretonnes de Pinson des arbres semblent être sédentaires, et de nombreux individus migrateurs viennent gonfler leurs rangs en hiver.
9000 à l’heure !
Les ornithologues du Groupe d’Études Ornithologiques des Côtes d’Armor (GEOCA) ont étudié la migration des oiseaux à Planguenoual et dénombré plusieurs dizaines de milliers de Pinsons des arbres sur une journée, avec une moyenne d’environ 9000 individus par heure.
Et en Côtes d’Armor ?
Dans le département, l’espèce est commune, en nidification comme en hivernage.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).
