© Claire Mouquet
Mais non, c’est un gendarme !
Plus connu sous les noms de « Gendarme », « Cherche-midi », « Soldat » ou « Suisse », cet insecte est appelé Pyrrhocore par les naturalistes, « pyrrho » signifiant « rouge feu » et « core » « punaise ».
Et pourquoi gendarme ?
Ses couleurs lui ont valu le surnom de « Gendarme » en raison de la ressemblance avec les anciens uniformes de la garde.
Un rostre pratique
Cette punaise possède un rostre, sorte de grande trompe rigide, replié sous la tête. Cet organe lui permet de se nourrir en deux actions : 1 en piquant et 2 en suçant ! Préférant nettement les graines de tilleuls, mauves et autres roses trémières (toutes appartenant à la même famille des Malvacées), il peut parfois se laisser tenter par un puceron ou le cadavre d’un insecte plus gros.
Peu de prédateurs
Les couleurs vives ainsi que les dessins sur les ailes du gendarme sont assez d’éléments pour faire douter les prédateurs quant à la dangerosité de cette espèce.
Une espèce très endurante
Au printemps, il n’est pas rare de voir se déplacer deux individus accolés par l’extrémité de leur abdomen : c’est l’accouplement. Et chez cette punaise, cela peut durer jusqu’à 24h !
Et en Côtes d’Armor ?
Cette punaise peut être observée du printemps à l’automne sur l’ensemble du territoire. Elle vit en générale en groupe. Elle est à rechercher à proximité des vieux murs ou au pied des arbres.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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