© Xavier Rozec
Lièvre ou lapin ?
Cousin proche du Lièvre d’Europe, le Lapin de garenne s’en différencie par ses pattes et ses oreilles plus courtes.
Bienvenue à la garenne
Les lapins creusent des terriers individuels qui finissent par se rejoindre et former un réseau de galeries nommé la garenne. Sur un même territoire, le regroupement de plusieurs familles forme une colonie au sein de laquelle les meilleurs emplacements seront occupés par les mâles dominants.
Mangeur nocturne
C’est à la nuit tombée qu’il sort de son terrier à la recherche de brins d’herbes qu’il affectionne particulièrement mais il ne dédaigne pas non plus les tiges d’arbrisseaux, l’écorce des arbres ou encore les plantes de la famille des choux.
Jamais trop loin
Jeannot ne s’éloigne que rarement à plus de quelques centaines de mètres de son terrier : un prédateur pourrait surgir et mettre fin à sa promenade champêtre !
Un transite particulier
Le lapin produit deux types de crottes. Les premières appelées caecotorphes sont ré-ingurgitées pour tirer le meilleur parti des éléments nutritifs non assimilés par la première digestion. Les deuxièmes « plus classiques » sont issues du deuxième passage dans le tube digestif.
Et en Côtes d’Armor ?
Le Lapin de garenne connait une évolution défavorable, en Côtes d’Armor comme en Bretagne et en France. Bien que probablement présent dans la quasi-totalité des communes costarmoricaines, les populations se fragmentent et régressent sous l’effet conjugué des maladies virales (myxomatose et RDH, la maladie hémorragique du lapin) et de la dégradation des habitats.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).